Rituel d'Allī d'Arzawa

(CTH 402)

Textes

A	A1	KBo 12.126	512/t
	A2	+ KUB 24.9	VAT 7699
	A3	+ KBo 12.127	513/t
	A4	+ JCS 24:37	Privat 22
B		KUB 24.10	Bo 553
C	C1	KBo 55.41	861/z
	C2	(+?) KBo 59.6	1015/z
	C3	+ KBo 52.26	Bo 2375
			+ 911/u
			+ 987/v
	C4	(+) KBo 57.28	322/v
	C5	(+?) KBo 46.6	21/p
D	D1	KBo 11.12	184/p
	D2	+ KBo 10.43	269/p
	D3	(+) KBo 47.4	1032/u
E		KBo 10.41	315/p
F	F1	IBoT 2.123	Bo 974
	F2	(+?) Bo 3582	Bo 35821
G	G1	␣␣	Bo 87522
	G2		Bo 96153
	G3	KUB 41.2	Bo 7775
			+ Bo 7249
	G4	+ KBo 52.27	1058/u
	G5	(+) ABoT 2.25	AnAr 12183
H		KUB 41.1	Bo 608
			+ Bo 1727
I		KBo 21.8	416/c
J		KBo 45.190	39/s
K		KBo 51.31	452/u

Edition

Editio princeps par L. Jakob-Rost 1972.

Autre édition: Mouton A. 2012b, 247-266; Mouton A. 2013b, 195-230; Mouton 2016, 190-229.

Présentation

Le rituel d'Allī est destiné à traiter une personne qui a été ensorcelée. L'ensorcellement est surtout envisagé sous la forme de «langues mauvaises» qui sont mentionnées dès le début de la col. i. Le rituel consiste, entre autres choses, à renvoyer l'ensorcellement à celui ou celle qui l'a provoqué. C'est ce que nous apprend la série de deux incantations retranscrite à la col. i, dans laquelle il est dit que l'ensorceleur doit, par l'intermédiaire de la figurine qui la représente, porter les langues mauvaises sur le dos s'il est de sexe masculin et les porter en coiffe, en ceinture ou en chaussures s'il s'agit d'une ensorceleuse. L'une des techniques de contre-magie également utilisée dans ce rituel consiste à maudire la personne ensorceleuse, probablement pour retourner contre elle son propre ensorcellement «langues mauvaises».